Les élèves ont été conviés à écouter les explications d'un guide concernant le métier et les tâches du batteur d'or, qui consiste à fabriquer des feuilles d'or très fines qui serviront à orner des monuments ou objets. Ces feuilles d'or sont principalement utilisées par les doreurs sur bois,les bronziers d'art, les restaurateurs d'oeuvre d'art et de monuments historiques, etc... qui utilisent la technique de dorure à la feuille. De nouveaux débouchés sont apparus dans l'agro-alimentaire et 25% de ces ventes sont à présent réalisées dans ce secteur, particulièrement chez les chocolatiers, les traiteurs ou pour certaines eaux minérales, limonades et alcools de luxe, avec l'utilisation de paillettes d'or en suspension. Tout commence par la préparation d'un alliage: du cuivre et de l'argent sont ajoutés à l'or pour le durcir et lui donner les nuances de couleur souhaités. Cet alliage est ensuite fondu à une température de 1.200 degrés, afin d'obtenir un petit lingot de 10 centimètres de long, sur quatre de large et une épaisseur de 5mm. Il est ensuite passé dans un laminoir pour être étiré, jusqu'à obtenir une bande d'environ 40mètres de long, battue par un marteau mécanique. Mais autrefois les batteurs utilisaient trois sortes différentes de marteaux, dits "marteau à chasser" "marteau à commencer" et "marteau à achever". On réalise plusieurs fois cette opération pour obtenir au final 9.000feuilles d'or. Ces feuilles sont placées dans des carnets et récupérées grâce à de fines pinces en roseau. Au musée, les élèves ont même eu la possibilité de toucher une feuille d'or et de manipuler un marteau, d'un poids de 9kg.
A noter que cette Orfèvrerie est la dernière en Allemagne et en France il existe celle de Thonon
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